L’Infernou :
J’étais tombé sur le site de l’orga en 2013, quand j’avais mis en ligne les liens des clubs sur le site RADO 79 en y mettant le BOA et ensuite quand je mettais en ligne le calendrier des raids, déjà çà me titillait et çà me démangeait… Ensuite en 2015 quand Seb et Stéphane m’ont envoyé leur vidéo, là c’était décidé il fallait coûte que coûte que je sois au départ en 2017.
Banco ! la date 2017 tombe pendant nos vacances scolaires, impec ! avec Nathalie, nous décidons de prendre une semaine de vacances sur place pour profiter de la région et pour que moi, je puisse vivre cette Aventure pleinement et sereinement.
Après une semaine de randonnées et de visites des villages, le grand jour arrive : Samedi 29 avril, le début d’une magnifique journée s’annonce, le soleil est de la partie pour la 1ère fois de la semaine, à 10h le minibus de Manu arrive avec à son bord les autres radoïstes, Marie et Oliv ainsi que Fabrice et David des TTR, ils sont partis le matin même à 5h de nos chers et plats Deux-Sèvres (79). Quant à Olivier et Denis des Griffons, ils étaient arrivés dans la nuit et avaient dormis dans leur voiture.
Nous sommes donc 6 équipes du coin à battre du pied jusqu’à midi, comme des gamins qui découvrent leurs jouets devant le sapin de Noël, nous profitons de toute l’ambiance, nous n’en manquons pas une miette, eh oui notre Noël à nous c’est d’aller dénicher un max de balises dans ces paysages plus beaux les uns que les autres, les plus pentus aussi, mais une balise, çà se mérite et là au moins nous avons 100 fois la possibilité de prendre notre pied et en plus sur 24h : Quel orgasme, quand même !
Bref, midi, les fauves sont lâchés dans le village de Bruniquel pour 10 balises à trouver, là tout le monde court, pas le temps d’admirer les rues, les maisons et les ruelles (moi, je l’avais fait dans la semaine), tout le monde oublie qu’il va falloir tenir 24h, quand je vous dis que c’est bon parfois de retourner en enfance !!!
A l’arrivée de ces 10 balises, nous recevons notre Graal : la fameuse carte aux 100 balises, à l’échelle 1/20 000ème et c’est là que Denis et moi ne regrettons absolument pas d’avoir prévu une loupe dans notre équipement du parfait orienteur/fouineur de balises. Même avec la loupe nos yeux de presque retraités ont un mal fou à voir les détails importants et les différences de couleurs entre le bleu (pour les ruisseaux) et le noir, mais bon il va bien falloir s’y faire !
Nous listons l’ordre des balises que nous allons essayer de prendre jusqu’à la base de vie que nous aimerions atteindre avant 22h, nous sommes donc attirés par la grappe située au Nord/Ouest.
C’est parti, là dans nos têtes, c’est le bonheur complet, nous vivons déjà çà comme un cadeau du ciel, pouvoir vivre et partager de tels moments, c’est l’extase et même si l’on sait que par moment ce sera certainement dur physiquement, ce n’est pas grave, nous faisons partie de ceux qui ont la chance de pouvoir le faire, il faut être conscient que beaucoup de gens n’ont pas cette chance là, nous sommes des privilégiés… J’en profite pour remercier tous les organisateurs de l’Infernou, car sans eux, ces moments là, nous ne pourrions pas les vivre…
Nous attaquons donc par la 122 (simple, il faut toujours commencer par une facile pour se rassurer), puis la 101 (cool) et déjà sur la 123, nous jardinons un peu, difficile de voir les détails de la carte, des sentiers dans tous les sens, des bancs, des tables, après un recalage sur les jardins du château, nous la trouvons enfin…
Nous enchaînons ensuite les 105, 103, 106, 124, 107 et 110 sans trop de problèmes mais aussi grâce à certaines équipes qui orientent mieux que nous et qui nous les donnent (Merci les gars, gardons tous cet esprit d’entraide), mais pour la 125, nous décidons de gérer nous mêmes notre point d’attaque en passant par le sentier du bas, nous tombons sur un jeune couple entrelacé, nous essayons d’être discret pour ne pas casser l’affaire et nous nous enfonçons dans le bois, mais sans trouver le fameux sentier et là commence le n’importe quoi (par là ! t’es sûr ! essayons ! là, çà passe ! oui, oui là c’est bon !), au bout de 10/15′ je propose à Denis de carrément faire demi-tour et de retourner au sentier du haut de la 110, nous repassons donc devant nos 2 tourtereaux, l’affaire n’a pas évoluée mais nous leur avons peut-être cassé définitivement le coup sur ce 2ème passage…
Et par le haut, nous la trouvons sans problème et nous prenons la sage décision d’être plus précis à partir de maintenant, dans nos choix d’itinéraires et de points d’attaque (enfin, d’essayer d’essayer !!!). 111, 129, 113, 116, nous appliquons notre stratégie et elles sont dans la besace sans trop de soucis, nous aidons à notre tour certaines équipes qui n’ont pas encore pris la décision d’être un peu plus sage dans leur vitesse de course…
Ensuite, notre progression est course uniquement quand çà ne monte pas et surtout des arrêts fréquents pour jouer de la loupe sur la carte et être d’accord tous les deux à 100% avant de changer de cap, nous faisons quelques petites erreurs mais pas trop méchantes 1 ou 2′ par ci par là, sur les 117, 118, 119, 120, 121 et 92, nous rattrapons même des équipes, oh là les quinquas deviendraient-ils redoutables vis à vis de la concurrence ?
Non, Non, car après avoir pointé la 92, nous voyons partir une équipe plein sud, alors que nous, nous voyons tous les deux le beau chemin Sud/Est qui nous paraît bien plus sécurisant pour l’attaque de la 93, sauf que nous comprenons assez vite que nous sommes des nuls (Tiens tout à l’heure, nous étions redoutables !) car nous sommes en train de monter une pente raide de chez raide pour redescendre ensuite sur la balise, alors qu’il aurait juste fallu regarder les courbes de niveaux pour s’épargner de la fatigue, l’équipe qui nous précédait nous met donc 5′ dans la vue sur ce coup-là et surtout ils rigolent quand ils nous croisent alors que nous, nous essayons de retenir nos poumons qui veulent se barrer de nos corps d’athlètes, après cette montée infernale (Remarquez c’est normal, nous sommes à l’Infernou !)…
Pour nos cheminements entre les 93, 87, 86, 81, 82, 85 et 84, nous progressons toujours en courant quand la pente est absente ou dans le bon sens, nous faisons des boulettes régulièrement mais à chaque fois, soit Denis, soit moi, nous voyons assez vite que nous sommes dans l’erreur et nous changeons de cap pour rétablir la situation à temps avant de faire l’énorme et fatale erreur (Ce genre de progression correspond bien à notre niveau, par moments nous avons des idées de génie, mais il nous arrive aussi que le génie ne soit pas dans nos idées !).
En arrivant sur l’esplanade de la balise 84 (A Puycelsi), nous passons devant la terrasse d’un bar qui grouille de monde, il est vers 19h et le soleil est encore de la partie. Je propose à Denis d’aller boire un demi, car j’avais suivi le conseil lu dans le compte-rendu 2015 de Nich et Yo, j’avais pris la précaution de mettre un billet de 10€ dans mon sac à dos. Nous allons pointer la balise, nous refaisons le plein de nos camels et direction pleine bille vers le bar. Tout le monde nous regarde, ils se demandent si ce ne sont pas Jacquouille et le comte Godefroy de Montmirail qui refont surface au XXIème siècle. Non, Non, nous sommes juste sur une course d’orientation ! alors nous prenons un peu de temps pour expliquer ce que c’est, d’où çà part, qui l’organise etc… Nous étions la 1ère équipe à faire étape dans ce haut lieu de désaltération, mais après enquête, d’autres ont fait de même (Voir vidéo de Marie et d’Oliv, sur leur compte-rendu, en cliquant ici).
Ce breuvage nous fouette vraiment et nous repartons à fond les ballons, grâce au houblon ! Nous pointons la 83 après avoir monté dans un champ pour redescendre dans un autre, alors qu’un sentier plat nous aurait amené directement à la balise, les vapeurs nous seraient-elles montées à la tête ? Bref, en sortant du poste nous croisons Tom et Manu qui sortent d’un passage sanglier pour pointer à leur tour cette fameuse 83.
Les quinquas sont loin de s’imaginer qu’ils sont en train de « mettre la pâté » à l’équipe leader des RADO 79, car sinon l’excuse de la décision que nous allions prendre à ce moment-là de la course aurait pu se comprendre. Mais non ce n’est pas çà, mais allez donc savoir ce qui se passe par moment dans les 2 cerveaux embrumés des papys, nous prenons la décision d’attaquer la 70 en passant entre les 2 falaises qui sont au Sud/Ouest de la balise. La pente est plus que raide, heureusement qu’il y a des arbres pour nous agripper, la progression devient plus qu’hasardeuse, Denis commence à avoir des doutes, moi, je ne veux pas faire demi-tour alors j’insiste et je le rassure comme je peux sans savoir si 3 mètres plus loin il sera possible de continuer notre progression. Après être passé là où des rats ne passeraient même pas, nous arrivons au sommet de la 2ème falaise et bingo, la balise nous tend les bras juste devant nous, elle s’est peut-être même déplacée toute seule pour nous récompenser de nos efforts !!!
Nous enchaînons ensuite sans trop de problèmes les 69, 68, 67, 66 (Là, nous buvons au robinet et nous prenons le temps de discuter avec un groupe d’enfants qui sont là pour fêter les 80 ans de leur mamie), puis 65, 64 (il commence à faire noir et nous allumons nos frontales), 63 et 72 (qui nous permet de refaire un peu de jardinage) et direction la base de vie…
Nous y arrivons vers 21h30 et nous retrouvons Manu, Tom et Alex qui sont installés à table et qui ont l’air d’apprécier les breuvages servis par l’organisation. Je commence par 2 potages, de l’eau, du coca, des cacahuètes, des chips, je sors 4 de mes sandwichs au saucisson sec, au bacon, au jambon blanc et au fromage (je mets les 4 autres dans mon camel-back), eh oui la clé de la réussite est peut-être là, manger, manger sans cesse, après les 27 parts de vache qui rit de la veille au soir, les lentilles, le riz, les bananes, les sandwichs dans la journée, les compotes, les gâteaux etc… etc… La chaudière est alimentée en permanence et l’estomac en veut toujours et encore, il avale tout…
Après avoir ingurgité tout ce qu’il y avait sur la table et dans les sacs, nous traçons les balises du retour (car nous avons décidé de ne pas revenir à la base de vie une 2ème fois) et à 22h10′, nous décollons, Nous croisons Olivier et Denis pratiquement aussitôt, puis 5′ plus tard nous rencontrons Fabrice et David qui poussent un ouf de soulagement, ils ne savent plus où ils sont et ils s’empressent de nous demander de leur montrer sur la carte, après de très précises indications (car Fabrice est vraiment inquiet), nous leur indiquons le sentier à suivre qui les amènera directement à la base de vie. Finalement avec Denis, l’euphorie commence à monter en nous et nos cannes sont remonter comme des pendules, nous venons de voir Manu et Tom qui sont entamés, Alex qui continue seul dans la nuit (Chapeau Alex, c’est toi le meilleur !), Olivier et Denis en doute plus Fabrice et David en déperdition, nous nous disons que les quinquas eux sont toujours avec la banane, pourvu que çà dure !
Nous enchaînons en marchant et en trottinant quand çà descend, en essayant de prendre un maximum de repères carte/terrain pour ne pas allonger la sauce kilométrique, nous commençons par les balises 61, 62, puis en allant vers la 50, nous croisons Marie et Oliv’, l’autre couple Deux-Sévriens déglingos noctambulos des virées boussoliennesazimuteuses de 24h, eh oui dans le 7 9, il y a 3 équipes complètement dingues de ces aventures hors normes : Alex et son cousin, Marie et Oliv’ et nous les quinquas, nous nous amusons depuis des années sur ce genre de trucs, mais des 6 hurluberlus, seuls Marie et Alex ont fait d’énormes progrès en orientation, nous, les futurs retraités, tous les 3 sommes toujours à la recherche du truc, çà viendra, on s’affole pas, on y croit toujours, la force est en nous !
Bref, nous enchaînons ensuite les 49, 44, 43, 42, 41, 39 (jardinage en tout genre), 34, 35 (quelle descente et quelle remontée !), 37, 36, 38, 40, 54. Après être passé chacun notre tour par des phases « d’un coup de moins bien », nous prenons la décision de ne pas être trop gourmands, de laisser les balises 55 et 56 et de remonter tranquillement en marchant vers la 57 pour être certain d’arriver avant midi à Bruniquel, nous n’avons pas trop besoin de nous parler, nous nous connaissons tellement bien que nous savons quand l’un de nous deux a un petit coup de mou et automatiquement l’autre se met en mode ‘récup’ et remontage de neurones (c’est aussi çà la force d’un binôme !).
Là, les oiseaux commencent à chanter, le jour commence à pointer le bout de son nez, la dernière montée pour atteindre la 57 est terrible, les jambes font ce qu’elles peuvent pour signaler au cerveau que la suite va peut-être être difficile physiquement et qu’il est temps de devenir sage, pas la peine d’insister, l’attaque de la 58 nous paraît assez compliquée, alors d’un commun accord, nous décidons d’aller directement à la 59 qui en plus d’être assez facile à trouver est un point d’eau, en y allant, nous tombons sur une voiture avec un gars qui dort dedans, au milieu de nulle part, on n’arrive pas à comprendre comment il a pu arriver ici au milieu de la forêt avec sa voiture (la réponse à cette question n’est toujours pas élucidée, du moins dans nos 2 cerveaux d’orienteurs entamés !).
Bref, arrivés à la 59, toutes les maisons ont les volets clos, même pas un chat qui passe, ni un chien qui aboie, le coin idéal pour se refaire la cerise tranquillement, nous cherchons un coin à l’abri du vent (car Eole souffle pas mal et la température du lever du jour n’est pas très élevée) et nous sortons notre ravitaillement, gâteaux pour Denis et sandwichs pour moi, que c’est bon ! mais que c’est bon, le saucisson le matin, comme çà en pleine nature. Nous refaisons le plein d’eau des camels et c’est reparti…
Ce petit arrêt d’une dizaine de minutes nous a bien retapés et nous repartons en courant sur les 2km500 qui nous mènent à la balise 96, petit à petit, les muscles se réveillent et en plus comme la tête est bien calée car là, nous sommes certains que nous arriverons avant midi vu le peu de distance qui nous reste pour arriver à Bruniquel. Comme quoi, une fois de plus, c’est toujours la tête qui fait la différence dans ces trucs un peu « barge ».
Nous enchaînons ensuite sans problème les balises 127, 98, 95, 108, 94, 97 et 128 et ensuite nous courons sur la route pour aller chercher la 99 et c’est là, qu’une voiture s’arrête en face nous, la dame qui est au volant, semble très troublée, elle nous demande si nous sommes dans l’organisation de la course, nous lui disons que non, que nous sommes de simples participants et que l’on fait une course d’orientation depuis la veille à midi. Elle vient d’être témoin de l’accident de Richard et c’est là qu’elle comprend les raisons de son accident, pourquoi il répétait sans cesse qu’il était organisateur et qu’il s’était endormi au volant dû à la fatigue depuis la veille sans dormir. Elle a vraiment dû être marquée par cet accident, elle paraissait plus que troublée et comme elle nous raconte tout, nous aussi nous sommes un peu angoissés, nous espérons que ce n’est pas trop grave et que çà va aller pour Richard. Nous finissons par repartir, mais dans nos têtes tout se bouscule et le cœur n’y est plus tellement, nous trouvons çà injuste, que quelqu’un qui se donne à fond pour organiser une CO d’une telle ampleur pour que des gens comme nous (des inconnus pour lui) puissions prendre notre pied durant 24h, la vie est parfois cruelle !
Finalement, nous allons chercher les balises 99, 112, 130 et 100 pratiquement en marchant sur 90% du temps en pensant et surtout en espérant que ce ne sera pas trop grave pour Richard et que dans quelques mois, ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour tout le monde. Là, j’en profite pour re-remercier une fois de plus toute l’organisation, pour le dévouement de tout le monde envers nous les participants, mais soyons tous vigilant, pour que ce genre d’accident n’arrive plus à l’avenir, je sais le risque zéro n’existe pas, mais à nous tous de prendre encore plus de précautions.
Bref, nous finissons notre Infernou par la balise 104, il est 10h45 et nous sommes très contents de l’avoir fait et déjà en se congratulant Denis et moi, décidons que si nous ne vieillissons pas trop mal, à 61 ans nous serons là de nouveau en 2019 pour cette CO hors norme et tellement jouissive.
En résumé, je recommande vraiment aux orienteurs de venir participer à l’Infernou, c’est vraiment la CO à faire pour un orienteur, comme le triathlon d’Embrun pour un triathlète ou le GRP pour un traileur, il faut faire au moins une fois dans sa ‘carrière’, cette CO sur 24h, c’est tellement beau et incomparable et vous verrez, une fois que vous y aurez goutté, vous demanderez qu’à remettre le couvert. Y’a pas de mots, venez, venez en 2019, vous verrez, vous vivrez une aventure avec un grand A. Personnellement, je pense que c’est à vivre à deux, en solo, ce doit être très dur mentalement et je tire mon chapeau à Alex de chez nous qui l’a fait seul suite au désistement de Gaël qui devait être son équipier mais qui malheureusement était resté dans nos chers Deux-Sèvres, sous antibiotiques suite à une tique 3 semaines plus tôt. Eh oui, les tiques il y en a dans toutes les régions de France, là aussi, çà devient un problème pour nous les orienteurs, personne n’est à l’abri de ces sales bestioles, inspectons-nous les uns les autres après chaque arrivée de C.O….
Je terminerai ce long petit résumé par des remerciements plus qu’appuyés pour tout le noyau dur de cette très belle organisation qu’est l’Infernou et j’y associe bien sûr tous leurs bénévoles qui œuvrent à leurs côtés pour nous offrir un si beau week-end. L’Infernou, le Tarn et Garonne et le Tarn doivent devenir à terme un haut lieu de pèlerinage pour tout orienteur qui se respecte…
Vivement 2019,
Gill (Equipe RADO79 Gill et Denis)
Beau récit et belle aventure, ça donne envie!
Bravo et bonne continuation!
Un résumé synthétique de Gill qui retrace bien l’ambiance côté coureurs et des efforts extraordinaires des organisateurs (BOA) pour nous proposer une séquence inoubliable de 24 heures d’orientation (ou 12h00, 6h00,, 3h00 ou 1h30) sur le site de Bruniquel et Puycelsi.
Le rendez-vous est pris pour 2019.